Le “pétaflops” au service de la météo

Des supercalculateurs au service des prévisions météorologiques. C’est un tournant dans l’histoire de la météo : Météo France se dote de deux supercalculateurs et multiplie ainsi par douze sa puissance de calcul en permettant le traitement de millions de milliards d’opérations par seconde. Leur rôle est de travailler « en temps réel pour les besoins de la prévision », explique Météo-France. «  Ils permettent de reconstituer les conditions climatiques passées à partir d’archives d’observations ou d’en simuler les évolutions futures. Enfin, ils sont utilisés dans la recherche sur les phénomènes atmosphériques ». Et ainsi, la fiabilité des prévisions s’accroit.

Cette nouvelle puissance de calcul permet en outre à la France de renforcer sa capacité à contribuer aux simulations et à la prévision des conséquences du dérèglement climatique au niveau européen et mondial.

Leur déploiement depuis janvier 2014 avait permis de multiplier initialement par 12 la puissance réelle du système de calcul par rapport à la configuration précédente, avec une puissance crête totale de 1 Pétaflops*, soit un million de milliards d’opérations par seconde. Depuis 2016, de nouvelles évolutions ont permis de porter la puissance de calcul crête à plus de 5 Pétaflops. Entre 1992, date d’acquisition du premier supercalculateur, et fin 2016, la puissance de calcul théorique de Météo-France a été multipliée par plus de 2 500 000.

Ces supercalculateurs travaillent en temps réel pour les besoins de la prévision. Ils permettent également de reconstituer les conditions climatiques passées à partir d’archives d’observations ou d’en simuler les évolutions futures. Enfin, ils sont utilisés dans la recherche sur les phénomènes atmosphériques.